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Votre projet est-il éligible dans ce programme de subventions ?
Etre "éligible" signifie que votre projet peut prétendre aux financements proposés par le bailleur de fonds. Cette éligibilité se joue souvent sur deux critères :
- le thème du projet : tout bailleur de fonds fait des choix politiques sur les thèmes de projets qu’il souhaite financer. Certains ne financent que le social ou la lutte contre le handicap, d’autres les projets vers les pays du sud, d’autres encore les projets en éducation à l’environnement et plus particulièrement en jardinage pédagogique (seuls, ces derniers nous intéressent !),
- le cadre dans lequel il se déroule (l’école, le centre de loisirs) : de nombreuses fondations, par exemple, ne financent plus de projets se déroulant dans les écoles, estimant ne pas devoir se substituer aux devoirs de l’Etat en matière de formation initiale. Elles financent par contre les projets des associations d’éducation à l’environnement sur les mêmes thèmes.
Quels types de dépenses finance ce programme de subvention ?
Une fois assuré de rentrer dans le cadre du programme, il convient de connaître le type de dépenses qu’il finance. Certains programmes ne financeront qu’un appui pédagogique avec des intervenants extérieurs, d’autres du matériel et des plants, d’autres encore de la documentation et bien rares seront ceux qui paieront les transports en car ! Il faut donc connaître exactement ses besoins pour la réalisation du projet et vérifier au préalable que cela est finançable par les organismes sollicités.
A l’inverse, on peut calibrer ses projets en fonction des opportunités finançables, quitte à réviser ou à réadapter son projet initial (sans trop le dénaturer si possible !).
Quel type de dossier faut-il renvoyer ?
Il n’existe ici aucune règle générale. La forme du dossier peut aller du simple formulaire à remplir à la rédaction d’un dossier très complet.
Dans la plupart des cas (administrations et fondations), le format standard est le formulaire pré-établi (souvent téléchargeable sur Internet), que vous devez renvoyer accompagné de documents complémentaires (descriptif plus précis du projet, attestations diverses, etc.).
Si vous souhaitez démarcher le maire de votre commune ou une entreprise privée qui, à priori, ne vous connaît pas, il vous faudra passer par la rédaction d’un dossier complet présentant à la fois votre école, le projet et ses objectifs et un budget prévisionnel . La rencontre avec la commune, son maire, un conseiller municipal ou ses services est souvent indispensable pour se faire connaître et entendre.
La durée et la quantité de travail à fournir ne sont évidemment pas les mêmes dans les deux cas et mieux vaut s’y prendre à l’avance dans le deuxième !
Quelles sont les dates d’envoi des dossiers ?
La plupart des organismes imposent des dates limites de réception du dossier. Certains ont même plusieurs sessions d’attribution de financement dans l’année. Connaître à l’avance le calendrier exact de dépôt et d’examen du dossier peut prévenir de quelques désagréments.
A contrario, une date d’examen trop tardive dans l’année scolaire peut bloquer complètement votre projet puisque, dans l’attente de recettes incertaines, vous ne pourrez commencer en temps voulu la mise en place du jardin. C’est souvent le cas pour les fondations dont les budgets fonctionnent en année civile (et non en année scolaire...), qui ont un jury d’examen de dossier en décembre et un en juin. Si vous ratez celui de décembre, vous ne pourrez commencer votre projet que l’année scolaire suivante !
Enfin, un dossier incomplet envoyé à la dernière minute est souvent irrattrapable s’il y manque des pièces complémentaires importantes ou la signature indispensable de l’Inspecteur de Circonscription... Et au vu du nombre toujours croissant de dossiers examinés chaque année par les bailleurs de fonds, le "dossier incomplet" est désormais un critère de refus très en vogue !
Existe-t-il des plafonds de financement ?
Un plafond de financement est la somme maximale que vous pourrez obtenir d’un bailleur de fonds qui limite volontairement le montant des sommes distribuées, soit pour en faire profiter un maximum de projets, soit parce que ses fonds sont limités (c’est souvent les deux à la fois !). Par exemple, un dossier "Protéger l’Environnement, j’Adhère !"* vous permettra de bénéficier au maximum de 20 heures d’animation pour l’intervention d’un animateur spécialisé. Si vous avez besoin de 30 heures, il vous faudra trouver de l’argent ailleurs.
Connaître les plafonds de financement permet de calibrer son projet en fonction de ce que l’on est susceptible de trouver ou d’envisager dès le départ la recherche de financements complémentaires.
*Voir fiche financement pour ce programme
Faut-il trouver des co-financements et avoir ses propres recettes ?
Il y a co-financement lorsque votre projet est financé par plusieurs bailleurs de fonds. Certains imposent de fait des co-financements en plafonnant leur participation à un pourcentage du montant des dépenses (par exemple : 50%, ce qui vous oblige à trouver les 50% restants...). Si votre partenaire financier ne s’implique que sur des heures d’animation, il vous faudra trouver l’argent complémentaire pour les semences, les plants et le matériel de jardinage.
Deux éléments sont particulièrement appréciés :
- la présence de financements locaux, notamment de la commune, montrant l’implication des élus locaux dans la mise en place de projets pour les jeunes et surtout, que vous avez su les convaincre !
- la présence de recettes propres, c'est-à-dire de recettes directement générées par l’école ou par les associations qui y oeuvrent (coopérative,...) montrant une implication forte de l’équipe d’enseignants et des parents d’élèves dans la mise en place du projet.
Votre budget révèle souvent la teneur de votre projet, ses partenariats, son ancrage local… Les bailleurs de fonds en maîtrise la lecture !
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